La
Révolution française mit fin aux splendeurs
de la résidence des princes d'Orléans. Le
château, devenu propriété nationale,
fut dépouillé de ses richesses et servit
à la fois de caserne, d'école et de maison
d'arrêt. La création, en 1808, d'un dépôt
de mendicité, participant à la
fois de la prison et de l'hospice, nécessita des
transformations maladroites qui achevèrent de le
défigurer, et cette œuvre de vandalisme s'est
poursuivie jusqu'à nos jours. La récente
transformation du dépôt en maison de retraite
pour les vieillards sera peut-être la sauvegarde
de ce qui reste, car aujourd'hui l'Administration du département
de la Seine semble avoir un réel souci des précieux
vestiges confiés à sa garde.
