Affable
et cultivé, le président Moreau-Néret, haut-fonctionnaire
résidant à Largny, sait attirer les compétences,
faciliter les échanges avec la Ville, séduire
un nouveau public, relancer une activité
historique vivante, avec soirées-conférences,
sorties, expositions thématiques d'esprit local.
Parmi ces dernières : le petit commerce, le château
au 18e s., le jeu d'arc, les routes et
chemins, les métiers de la forêt, les peintures
de Demeurisse... Les ressources n'étant plus
grevées par les charges du musée, l'équilibre
financier est mieux assuré et permet d'investir
dans les acquisitions d'une bibliothèque régionale
comme dans l'édition de documents sur le château,
le patrimoine de la ville ou de certains villages
environnants.
La Société retrouve peu à peu sa place logique
dans la cité et dans tout le Valois de l'Aisne,
où des actions locales sont engagées avec succès.
La presse leur accorde alors une place légitime,
à la dimension de ses efforts. |
On
ne peut citer tous ceux qui, pendant plus de
vingt années, participent à cette redécouverte
du passé local, d'abord autour d'André Moreau-Néret,
défenseur des petites églises, puis de son
successeur Marcel Leroy (élu en 1974), directeur
d'école et véritable mémoire vivante du pays
cotterézien : Eugène Toupet et l'archerie,
Jacques Chauvin et son amour pour la forêt de
Retz, Claude Vivant et l'agriculture régionale,
le pharmacien Marcel Frossard et son intimité
avec les Dumas, Léon Vergne et André Rain,
gestionnaires à la Ville et passionnés de
jadis, l'instituteur Franc-Louis Depoutot et son
pays de Vez, Pierre Pottier et la sauvegarde du
patrimoine religieux en péril, Mme Bègue, fidèle
à suivre la vie du Musée en l'absence du
conservateur, sans oublier Bernard Ancien lui-même,
président de la Société historique de
Soissons, qui accompagne sa consur de
Villers pendant quelques années...
|